Les 120 jours de sodome - 12 - part1, LE ONZIÈME JOUR

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Les 120 jours de sodome - 12 - part1, LE ONZIÈME JOUR

LE ONZIÈME JOUR Ils ne se levèrent que tard dans la journée et, se passant de toutes les cérémonies d'usage, allèrent directement se mettre à table dès qu'ils se furent levés de leur lit. Le café, servi par Giton, Hyacinthe, Augustine et Fanny, était en grande partie sans incident, même si Durcet ne pouvait se passer de quelques pets d'Augustine, et le duc enfonça son brave instrument entre les lèvres de Fanny. Or, comme du désir à ce que le désir cause, il n'y a jamais qu'un pas chez des personnages tels que nos héros, ils allaient d'une traite à se satisfaire eux-mêmes ; heureusement Augustine était préparée, elle souffla une brise régulière dans la bouche du petit financier, et il faillit se raidir ; quant à Curval et à l'évêque, ils se bornèrent à caresser les fesses des deux petits garçons, puis nos champions passèrent à l'auditorium. Un jour la petite Eugénie, qui devenait plus familière à nous autres et que six mois de bordel n'avaient fait que rendre plus jolie, Eugénie, dis-je, m'aborda un jour et soulevant ses jupes, me dit de regarder ses fesses. « Vois-tu, Duclos, comment Fournier veut que je garde mon derrière aujourd'hui ? Un morceau de merde d'un pouce d'épaisseur recouvrait son adorable petit trou du cul. « Et pourquoi veut-elle que tu portes ça ? Je lui ai demandé. « C'est pour le bien d'un vieux monsieur qui vient cet après-midi, expliqua-t-elle, et il s'attend à un cul enflé. "Eh bien, ai-je dit, il sera très content de vous, j'en suis sûr, car le vôtre ne pourrait pas être plus incrusté." Et elle m'a dit que c'était la main de Fournier qui l'avait barbouillée ainsi. Curieux d'assister à la scène imminente, je me suis envolé pour le judas dès que la chère petite Eugénie a été convoquée. L'acteur principal était un moine, mais un de ces moines qu'on appelle gros bonnets, cistercien, grand, lourd, vigoureux, et approchant la soixantaine. Il caresse l'enfant, l'embrasse sur la bouche, et exigeant de savoir si elle est soignée et propre, il hisse personnellement ses jupons pour vérifier un état constant de propreté dont Eugénie lui donne toute l'assurance, bien que rien ne soit plus éloigné de la vérité ; mais elle avait été chargée de lui parler. « Qu'est-ce que c'est, mon petit coquin ? s'exclame le moine en apercevant ce formidable gâchis. "Quoi ? Oserez-vous me dire que vous êtes propre et bien rangé alors que votre cul est aussi sale que cela ? Pourquoi, par la Vierge, je suis sûr que cela fait quinze jours que ce clochard n'a pas été essuyé. C'est vraiment très troublant, car je j'aime que les choses soient propres, je le fais, et il semble vraiment que je ferais mieux d'examiner la situation." Tout en parlant, il avait déposé Eugénie sur un lit, s'était agenouillé derrière ses fesses et avait commencé à les écarter des deux mains. On aurait pu croire qu'au départ, il se proposait simplement d'observer l'état des choses, ce qui l'a beaucoup surpris, mais peu à peu il s'habitue aux choses telles qu'elles sont, y voit une vertu là où il n'avait vu qu'un défaut. avant, tire la langue et rapproche la tête, se met à polir la gemme, les mottes et les taches qu'il enlève, l'objet immaculé qu'elles recèlent enflamme ses sens, sa queue se lève, son nez, sa bouche et sa langue semblent simultanément être au travail, son extase semble si délicieuse qu'il est presque privé du pouvoir de parler, sa baise monte enfin - il saisit sa bite, la branle et, en déchargeant, finit de nettoyer cet anus, qui est maintenant si frais et pur supposerait à peine qu'il avait été méchant pas plus d'une minute ou deux avant. Mais le libertin n'était pas encore prêt à conclure l'affaire, cette manie voluptueuse n'était qu'un préliminaire ; il se lève, donne de nouveaux baisers à sa petite compagne, lui expose à la vue un gros cul de très mauvais aspect et de très sale, et il lui ordonne de le secouer à fond, de le socratiser ; cela fait remonter furieusement sa bite, il revient maintenant dans le cul d'Eugénie, l'accable de caresses, de léchages, etc., mais ce qu'il a fait après cela, ce n'est pas à moi de le raconter, et cela ne figurerait pas correctement dans ces récits introductifs ; vous aurez, messieurs, l'extrême bonté de permettre à madame Martaine de vous raconter la conduite d'un scélérat qu'elle ne connaissait que trop bien ; et afin d'éviter toutes les questions, milords, que vos propres règlements m'interdisent de traiter ou de résoudre, je passe à un autre épisode. « Juste un mot, Duclos », dit le duc, qui interrogea alors la conteuse dans un langage indirect qui lui permit de répondre légitimement. "C'était grand avec le moine ? C'était la première fois d'Eugénie ? . . ." — Oui, Sire, le premier, et celui du moine avait à peu près la taille du vôtre. "Ah, putain mes yeux !" murmura Durcet ; "une sacrée jolie démonstration, j'aurais aimé voir ça." Vous auriez peut-être été tout aussi curieux, dit Duclos en reprenant le fil de son récit, sur l'individu qui, quelques jours plus tard, passa entre mes mains. Muni d'un vase contenant huit ou dix gros crottes cueillies de toutes parts et dont il eût été bien affligé d'avoir identifié les auteurs, je devais de mes propres mains le frotter de la tête aux pieds avec cette pommade odorante. Pas un centimètre de son corps n'a été négligé, pas même son visage, et quand j'ai massé sa queue, que j'ai branlée en même temps, l'infâme porc, qui tout en se regardant avec contentement dans un miroir, a laissé des traces de sa humble virilité entre mes paumes. Et enfin, messieurs, nous sommes arrivés ; Je puis maintenant vous dire que l'hommage est sur le point d'être rendu dans le véritable temple. On m'avait dit de me tenir prêt, j'ai gardé mes intestins fermés pendant deux longues journées. C'était un commandeur de l'Ordre des Chevaliers de Malte avec qui je devais casser une lance ; il avait l'habitude de voir une fille différente chaque matin pour ces exercices ; la scène suivante s'est déroulée chez lui. "Des fesses très claires", était son opinion alors qu'il embrassait mon derrière. "Cependant, mon enfant," continua-t-il, "il y a plus que simplement avoir un beau cul, tu sais. Ce beau cul doit savoir chier. Dis-moi, en as-tu envie?" "Une telle envie, je meurs d'envie de la satisfaire, Monsieur", avouai-je. "Eh bien, par Jésus, c'est délicieux !" s'écria le commandant, c'est ce qu'on appelle un excellent service rendu à la société, mais tiens, mon petit canard, veux-tu chier dans ce pot de chambre que je t'offre ? « Ma foi, monsieur, répondis-je, avec le besoin que j'ai de chier, je le ferais n'importe où, je chierais même dans votre bouche. « Non ! Dans ma bouche, dites-vous ? Eh bien, bénissez-moi, c'est délicieux, et c'est précisément l'endroit que j'avais moi-même en tête pour vous », ajouta-t-il en écartant la marmite. « Eh bien, monsieur, dépêchez-vous, levez la bouche, dis-je, car en effet je ne pourrai plus me retenir plus longtemps. Il se place sur le divan, je monte à califourchon sur lui, pendant qu'il opère je le branle, il soutient mes fesses de ses mains et reçoit, morceau par morceau, tout ce que je dépose dans sa bouche avide. Il est ravi de tout cela, touche à l'extase, mon poignet n'a guère besoin de faire jaillir les flots de sperme qui saluent ma performance ; Je branle, finis ma merde, notre homme se perd tout à fait et sa semence, et je le laisse ravi de moi, ou du moins c'est ce qu'il a la gentillesse de dire à Fournier, en même temps qu'il demande les services d'une autre fille pour le lendemain . Le personnage qui venait ensuite employait plus ou moins la même approche du problème, mais gardait simplement les morceaux dans sa bouche plus longtemps. Il les réduisit en liquide, s'en rinça la bouche pendant un quart d'heure et recracha un peu plus que de l'eau sale. Un autre encore avait, si cela est possible, une excentricité encore plus bizarre ; il aimait trouver quatre crottes dans le pot sous une chaise percée, mais ces quatre crottes ne pouvaient pas être mélangées à une seule goutte d'urine. Il serait enfermé seul dans la chambre contenant ce trésor, jamais il ne laissait une fille avec lui, et toutes les précautions devaient être prises pour assurer sa solitude, il ne pouvait supporter l'idée qu'on puisse l'observer, et quand enfin il se sentant en sécurité, il est entré en action; mais je suis absolument incapable de vous dire ce qu'il a fait, car personne ne l'avait jamais vu ; tout ce que l'on sait, c'est que lorsqu'il eut quitté la pièce, le pot fut découvert parfaitement vide et rangé au possible. Mais ce qu'il a fait de ses quatre crottes, seul le diable peut vous le dire, s'il le sait. Il les a peut-être jetés quelque part, mais, là encore, il aurait pu aussi en faire autre chose. Cependant, ce qui ferait soupçonner qu'il n'en a pas fait autre chose, c'est qu'il a laissé le soin de se procurer ces quatre crottes entièrement à Fournier, et n'a jamais fait la moindre enquête sur leur origine. Un jour, afin d'observer si ce que nous allions lui dire allait l'alarmer - car son alarme aurait pu nous donner un indice sur le sort de ces crottes - nous lui avons dit que ceux qu'on lui avait servis ce jour-là venaient de plusieurs personnes atteintes de syphilis. Il riait avec nous avec bonhomie, n'était pas le moins du monde dérangé, réaction qu'il ne fallait pas attendre de quelqu'un qui avait employé plutôt que jeté l'étron. Lorsque nous cherchions, à une ou deux reprises, à pousser un peu plus loin nos questions, il nous ordonnait de nous taire, et jamais nous n'en saurons davantage. Voilà qui termine ce que j'ai à vous dire ce soir, dit Duclos ; demain je me propose de raconter ma nouvelle manière de vivre, ou plutôt la nouvelle tournure qu'a prise ma même manière de vivre, lorsque j'ai rencontré M. d'Aucourt ; et quant à la charmante passion que vous affectionnez tant, j'espère avoir l'honneur de vous en divertir d'exemples pendant encore deux ou trois jours au moins. Les avis étaient partagés sur le sort des crottes dans l'épisode que Duclos venait de raconter, et tout en argumentant et raisonnant à leur sujet, Messieurs s'en faisaient produire quelques-unes ; et le duc, désireux de faire prendre conscience à tous du goût qu'il développait pour Duclos, montrait à toute l'assemblée sa manière libertine de s'amuser avec elle, et la dextérité, l'aptitude et la vivacité, accompagnées du langage le plus émouvant, avec lesquelles elle savait si habilement le satisfaire. Le souper et les orgies se passèrent sans incident particulier, rien d'important ne se passa avant l'après-midi du lendemain, et l'on peut passer directement aux récitations dont Duclos égaya le 12 novembre.

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